Problèmes
Le Pacte mondial sur les migrations affirme l’importance des services élémentaires pour tous les migrants, indépendamment de leur statut migratoire. En vertu des instruments internationaux sur les droits de l’homme, tout individu doit pouvoir bénéficier d’un suivi médical, d’un logement, d’une éducation et d’un accès à la justice.
Le droit des migrants au meilleur état de santé physique et mentale susceptible d’être atteint doit être garanti, y compris par la fourniture de services appropriés en fonction de l’âge et adaptés aux adolescents. La santé universelle est un droit inaliénable qui doit être défendu en tout temps, y compris durant de crises sanitaires mondiales telles que la pandémie de COVID-19, qui se traduisent souvent par une aggravation des inégalités existantes, ce qui augmente la vulnérabilité des femmes et des filles migrantes.
L’accès aux services de santé, notamment aux services de santé sexuelle et procréative et aux services de planification familiale de qualité, aux soins prénatals et postnatals et à une éducation et des informations sur la santé sexuelle et procréative, dans les pays de transit et de destination, est un droit fondamental essentiel.
Toutes les femmes et filles migrantes ainsi que les migrants transgenres et les migrants à l’identité sexuelle non conforme doivent se voir garantir l’accès à la justice et à des services soucieux des sexospécificités sans craindre d’être la cible de mauvais traitements ou de discriminations, d’être détenus ou expulsés, ou de subir d’autres représailles.
Des pare-feux entre les fournisseurs de services et les autorités de contrôle de l’immigration doivent être en place pour garantir l’accès à la justice et à des mécanismes de signalement en toute sécurité.